Dr Raad, la nouvelle vedette de l’Hôpital du Suroît
Né à Beyrouth, le Dr Raad a passé son enfance dans cette ville avant que la guerre ne bouleverse sa vie. En 2006, il quitte le Liban pour le Canada, où il entame des études médicales à Vancouver, mêlant apprentissage et recherche pendant près d’une décennie. Après un retour au Liban pour être proche de sa famille, il revient au Canada en 2021 après qu'une nouvelle guerre a éclaté, décidé à poursuivre sa carrière. Il entame alors une spécialisation en robotique chirurgicale, une technologie qui le passionne et qui transforme déjà profondément l’expertise de l’urologie.
Une nouvelle étape à l’Hôpital du Suroît
C’est à ce moment décisif qu’il rejoint l’Hôpital du Suroît, un lieu qui deviendra pour lui une seconde famille. Le département d’urologie de cette institution regroupe trois médecins spécialisés : le Dr Fadlallah, le Dr Raad et, tout récemment, le Dr Azzo.
Ce qui distingue cette équipe, au-delà de leurs compétences, c’est leur complicité. Avec le Dr Azzo, collègue et ami de longue date, qu’il a côtoyé pendant neuf années d’études, ce lien fort et sincère nourrit leur collaboration quotidienne. Ensemble, ils partagent la même passion pour une médecine innovante et humaine, toujours au service du patient.
Une présence humaine au cœur du soin
Pour le Dr Raad, ce qui fait la différence avec ses patients, c’est avant tout une relation simple, fondée sur l’écoute, la générosité et l’honnêteté. « Tout le monde est gentil, plein d’affection, il faut juste être présent, honnête et assurer un bon suivi », dit-il.
Cette longévité des relations, notamment dans l’urologie où le suivi est souvent prolongé, permet un véritable lien d’amitié. « On suit les patients longtemps, parfois dans des moments difficiles comme des cancers, et on essaie toujours d’agir avec humanité. »
Son humanité se ressent aussi dans son approche avec ses collègues et le personnel soignant :
« Je les vois plus que ma propre famille, c’est une relation très humaine et unique, ici c’est une grande famille, chaleureuse et accueillante. »
Voir l'article vers l'histoire de Gaétan Daoust, patient du Dr Raad
La fondation, un soutien essentiel
Pour lui, la Fondation de l’Hôpital du Suroît joue un rôle vital. Elle permet d’acquérir du matériel de pointe, d’améliorer les conditions des patients et de soutenir toute l’équipe hospitalière.
« Comme on dit souvent en médecine, c’est en donnant qu’on reçoit et je pense que la fondation en est le meilleur des exemples », affirme-t-il.
Avec l’arrivée imminente de l’Hôpital de Vaudreuil, il perçoit une vraie opportunité pour diminuer les listes d’attente et augmenter la qualité des soins, offrant aux patients ce qu’ils méritent de mieux en 2025 : « Il est temps de faire évoluer la médecine pour offrir les soins les plus adaptés et performants. »
Une passion partagée avec le Dr Azzo
Aux côtés du Dr Azzo, le Dr Raad a affiné ses compétences dans les techniques de pointe, notamment la chirurgie robotique pelvienne. Tous deux ont été pionniers dans l’utilisation de ces technologies dès leurs études, travaillant sur le premier robot chirurgical du Proche-Orient.
« Nous savions que la robotique allait transformer la chirurgie. C’est une chirurgie qui demande une grande précision pour éviter les complications », expliquent-ils. Surtout dans des domaines critiques comme la chirurgie du cancer de la prostate, où le dépistage précoce est crucial pour prévenir les récidives.
Depuis leur arrivée à l’Hôpital du Suroît, ils bénéficient d’un environnement d’accueil chaleureux et d’une intégration facilitée, rendant leur pratique encore plus enrichissante.