Touché par la santé de sa communauté, Serge Larouche présente Groupe SGM
Serge Larouche est président de Groupe SGM depuis maintenant 1 an. Homme occupé et bien en selle dans ses fonction, il prend le temps de rencontrer la Fondation de l'Hôpital du Suroît afin de parler de ses réalités de gestionnaire d'entreprise et surtout, de mettre en lumière une cause qui lui est chère : la santé de sa communauté. Entrevue avec un homme sans artifice, qui porte rarement le veston, mais qui a toujours le cœur sur la main.
Reprendre les reines
Après 33 ans chez Groupe SGM, Serge Larouche accède à la présidence de l’entreprise. Le Groupe SGM, dont l’origine remonte à 1932, est une entreprise sise à Salaberry-de-Valleyfield dont le rayonnement s’étend partout au Québec et qui réalise des projets en génie électrique.
Loin d’être guindé, M. Larouche nous fera rapidement passer du vouvoiement au «tu» et de l’entrevue normative à la discussion informelle.
«Je n’aime pas trop les photos avec les gros chèques et poser devant la caméra ce n’est pas ce que je préfère : on va s’asseoir là, dans la salle de conférence et on va jaser.»
Après un an à titre de président, Serge relativise sa tâche et ajoute du même coup que son nouveau poste n’a pas changé beaucoup de choses dans sa réalité professionnelle.
«Cette entreprise est une grande partie de ma vie. Ma charge de travail est impressionnante, mais nous sommes toute une équipe pour reprendre les rênes de l’entreprise construite par Guy Niquette (aujourd’hui à la retraite). Hier comme aujourd’hui, les défis sont toujours aussi stimulants.»
Loin de vouloir prendre les lauriers (qui lui reviennent pleinement), Serge se confie sur l’importance du travail d’équipe chez Groupe SGM.
«Mes équipes ont l’air d’apprécier mon travail et c’est ça qui est important. Ensemble, nous continuons à construire cette entreprise.»
Travailler avec intelligence, débrouillardise et agilité
Ne faisant pas exception à la réalité actuelle, la pénurie de main-d’œuvre touche durement Groupe SGM. Cette pénurie ralentit la croissance de l’entreprise; ou plutôt, la module. Car cette croissance passe, depuis les dernières années, par l’acquisition d’entreprises qui se fusionnent au Groupe SGM. Et les besoins en personnel touchent surtout les tâches dites exécutoires.
«Jamais les robots ne pourront remplacer le travail d’un électricien ou d’un employé de chantier. Les tâches doivent être exécutées avec intelligence, débrouillardise et agilité et ça, uniquement un humain peut offrir cette qualité.»
Des employés fidèles et heureux Outre l’embauche de nouveaux joueurs dans l’équipe qui représente un défi quotidien, la gestion des ressources humaines va plutôt bien pour l’entreprise. Car la grande force de l’entreprise, c’est la rétention de la main-d’œuvre.
«Nos membres d’équipes sont fidèles à l’entreprise, ils sont heureux chez nous.»
Avec plusieurs employés qui cumulent plus de 15, 20 ou même 30 ans d’ancienneté, un esprit familial se développe chez Groupe SGM, situé dans le quartier industriel de Salaberry-de-Valleyfield.
«La passation de la connaissance est facile chez nous. Nous avons un noyau fort d’employés, donc quand nous avons un nouveau membre d’équipe qui se joint à nous, le mentorat se fait naturellement à l’interne.»
«Je ne le dirai jamais assez. Notre force, c’est nos employés.»
Rien de tel pour mettre en confiance les nouveaux employés – ils sont rassurés dès leur arrivée, car leurs questions trouvent toujours réponses et ils peuvent suivre une courbe d’apprentissage stimulante. Rien de tel pour développer le sentiment d’appartenance!
L’électricité, c’est aussi une affaire de femmes!
Et bien loin du boys club, Serge Larouche aura déployé des efforts importants pour créer un environnement inclusif pour que les femmes puissent devenir électriciennes, en optant pour une formation en emploi.
«Avec des programmes de formation de type «bassin ouvert», les femmes peuvent maintenant obtenir leur formation d’électricienne durant leur embauche chez nous. En 5 ans, nous sommes passés d’une seule électricienne à maintenant 10! Ça fait un bien immense!»
La santé de la communauté, une priorité
Sensible à bien des causes, Serge Larouche accorde une importance particulière à la philanthropie.
«Souvent, les gens nous approchent pour de l’appui pour des commandites personnelles ou bien des collectes de fonds pour des causes nationales, mais nous, ce qui nous intéresse, c’est de la philanthropie pure. Des dons qui vont pouvoir améliorer concrètement le sort des gens d’ici. »
Les octrois de dons se font en plénière parmi les membres du conseil d’administration. Quand une cause ou une organisation est choisie, c’est pour la vie!
«Nous avons à cœur la Fondation de l’Hôpital du Suroît depuis plusieurs années. Notre ancien président est même membre du conseil d’administration de la Fondation et depuis ce jour, nous répondons présents à chaque demande formulée par l’organisation.»
Que ce soit pour le soutien direct à l’Hôpital du Suroît ou bien en vue de soutenir des clientèles aux besoins particuliers, Serge et son équipe sont souvent touchés par les besoins qui sont criants dans la région du Suroît.
Quand le conseil d’administration de Groupe SGM a reçu la demande de financement pour la Maison régionale pour jeunes adultes polyhandicapés, les discussions n’ont pas été longues : Groupe SGM allait soutenir ce projet.
«On est tellement choyé dans la vie – nos enfants sont en santé. Ils peuvent profiter de tout ce qu’ils veulent. Quand je pense à ces jeunes polyhandicapés, à leurs parents….cela me rend émotif de penser aux défis auxquels ils doivent faire face.»
- Serge saisit par l’émotion doit prendre une pause avant de continuer –
«Ces parents-là ont une place au ciel. Je pense au fait que les parents vieillissent et doivent vivre des difficultés à prendre soin de leur enfant devenu adulte. Il faut soutenir un avenir meilleur pour ces familles.»
Grâce à l’appui de Groupe SGM et des autres donateurs de la Fondation de l’Hôpital du Suroît, la Maison régionale pour jeunes adultes polyhandicapés pourra profiter d’un plateau technique exemplaire avec des équipements complètement adaptés aux besoins d’une personne vivant avec un polyhandicap.
«Savoir également que ces familles pourront visiter leur jeune, à Beauharnois, et donc proche de leur domicile, était également important pour nous. Nous invitons toutes les entreprises de la région sensibles à l’importance de soutenir les familles à contribuer à ce projet porteur.»
Pour soutenir le projet de Maison régionale pour jeunes adultes polyhandicapés, visitez-le :https://fondationhds.ca/fondat...