La santé de François Primeau ne prend pas de pause
La vie peut basculer du jour au lendemain. François Primeau, estimateur chez Groupe SGM, peut en témoigner. L’homme de 55 ans vivait tranquillement avec sa femme Sylvie et leur fils jusqu’au jour où un rendez-vous de routine avec son nouveau médecin de famille a chamboulé leurs quotidiens.
Suite à un bilan médical de base passé en septembre 2020, François reçoit un appel de l’hôpital. Son médecin lui demande s’il a pris conscience de la présence de sang dans ses urines. Surpris, François avoue ne pas avoir remarqué et suit les conseils du professionnel qui veut lui faire passer une échographie pour trouver la source du problème. La procédure révèle une masse profonde dans sa vessie et il faut maintenant passer sous le bistouri pour la retirer et faire une biopsie.
François est bouleversé par ces nouvelles et la situation autour de lui ne fait qu’ajouter au stress de l’incertitude. Depuis sa dernière visite à l’Hôpital, le virus du COVID-19 a fait son apparition et frappe de plein fouet le système de santé. L’homme s’inquiète des répercussions de la pandémie sur ses traitements.
« Quand j’ai eu mon plan de traitement, la pandémie avait commencé et le délestage aussi. Moi je m’attendais à recevoir un appel de l’hôpital pour me faire dire que mon opération allait être reportée. »
Il est donc soulagé de recevoir un appel qui l’informe que la procédure sera plutôt devancée. La chance sera toutefois de courte durée, puisque la biopsie révèle que François est atteint d’un cancer de la vessie de stade 2 et que celui-ci est descendu vers la prostate.
La route vers la guérison sera longue pour François qui doit passer par des traitements de chimiothérapie agressifs et rapprochés. Il est également confronté à des choix difficiles.
« En attendant mon rendez-vous avec le docteur après mon diagnostic, j’ai fait des recherches pour savoir quelles seraient les prochaines étapes et j’ai vu que les patients avaient un sac (une vessie extérieure) suite aux traitements. Je me suis dit que ma vie serait finie s’il fallait que j’aie un sac pour le reste de mes jours. »
Encore jeune, passionné d’activités extérieures et déterminé à voyager avec sa femme Sylvie, François ne voit pas de qualité de vie avec un sac. Il se retourne donc vers Dr. Boman pour l’informer de ses inquiétudes. L’urologue lui fait part d’une alternative, développée par un docteur de Montréal, qui consiste à faire une reconstruction de la vessie. François y voit une solution parfaite et se fie à Dr. Boman pour l’orienter vers ce traitement.
Avant la reconstruction, François doit d’abord passer par quelques épreuves. En pleine pandémie, il ne peut être accompagné lorsqu’il passe de longues heures en chimiothérapie. Entre les traitements, il est malade, épuisé et perd près de 40 livres. À ses côtés, Sylvie le soutient du mieux qu’elle le peut. Suite à des mois de chimiothérapie et une opération de sept heures et trente minutes, François retourne chez lui avec une nouvelle vessie et beaucoup de gratitude envers ceux qui ont croisé son chemin dans la dernière année.
« Le fait d’obtenir une écoute et d’être si bien accompagné par mon hôpital et ma famille a fait toute la différence pour que mon cancer soit traité à temps et de la bonne manière. Sans l’hôpital du Suroît, je serais sans doute encore malade, ou pire. »
C’est avec le sourire que l’homme fait le point sur la plus grande épreuve de sa vie, car il a maintenant repris le contrôle de sa vie et regarde vers l’avant.